Quand l’amertume…

... devient douceur


Le bruit du mixeur m’attira dans la cuisine. Ma mère était en train de préparer un gâteau au chocolat et je décidai de la regarder travailler. C’était le moment ou jamais de découvrir quels ingrédients elle utilisait pour qu’il soit aussi délicieux !


Elle y mettait du chocolat à cuire, bien sûr... Je ramassai un petit copeau de chocolat tombé sur la table, que je laissai fondre sur ma langue. Oh, que c’était amer !


Poursuivant l’inspection des autres ingrédients qui se trouvaient sur la table, je remarquai une grande tasse de lait fermenté. Pouah ! Espérons que maman ne va pas mettre ça dans le gâteau ! pensai-je. À ma grande surprise, elle versa tout le contenu de la tasse dans sa pâte et y ajouta même du bicarbonate de soude ─ ce truc au goût horrible qu’elle m’avait fait ingurgiter la dernière fois que j’avais eu une indigestion ! Je me demandai quel genre de gâteau elle pouvait bien préparer avec de pareils ingrédients ?! Voyant ma moue dégoûtée, Maman me sourit et me fit comprendre qu’il fallait que je sois un peu patiente.


Ce soir-là, lorsqu’elle servit le gâteau au dessert, il avait l’air aussi bon que d’habitude, mais je pris le parti d’être prudente. J’en goûtai d’abord une miette, puis un petit morceau, et pour finir j’en avalai une grosse bouchée. Un vrai délice ! Ayant complètement oublié le lait fermenté et le bicarbonate de soude, j’en redemandai une portion !


La vie n’est pas toujours faite de douceurs : elle comporte une bonne part d’amertume, et nous avons du mal à croire qu’il en ressortira du bien. C’est vrai que dans la vie tout n’est pas rose, mais « tout concourt au bien » (Romains 8:28). Ça, c’est une promesse que Dieu a faite à ceux qui L’aiment. Il vous transforme de jour en jour pour vous façonner à Son idée, et Il n’ajoute jamais aucun « ingrédient » par erreur à votre vie.

Auteur inconnu

La Rançon


Lorsque les alliés libérèrent le camp de concentration de Ravensbrück, en Allemagne, à la fin de la deuxième guerre mondiale, on retrouva un morceau de papier froissé sur lequel un prisonnier inconnu avait griffonné ces quelques lignes :


Oh Seigneur, ne Te souviens pas seulement des hommes et des femmes de bonne volonté, mais aussi de ceux qui furent de mauvaise volonté. Mais ne Te souviens pas de toutes les souffrances qu’ils nous ont infligées ; souviens-Toi plutôt des bons fruits que ces souffrances ont produit dans notre vie : notre camaraderie, notre loyauté, notre humilité, notre courage, notre générosité, et la grandeur d’âme qui est née de ces épreuves. Et alors, lorsqu’ils comparaîtront devant Toi, pardonne-leur à cause de tous ces bons fruits que nous avons portés.



Si vous pardonnez aux autres leurs fautes,

votre Père céleste vous pardonnera aussi.

Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes,

votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.”

(Matthieu 6:14-15)